Le point fixe, c’est sérieux. Même si ça ressemble à une bonne blague bien dessinée.
Le Carnet des Idées fixes | 26 mai 2025

Archimède avait raison (et Desproges aussi)

Archimède, Descartes, Desproges et un point G raté : bienvenue dans notre démonstration (presque rigoureuse) du point fixe comme fondement de toute stratégie éditoriale.
par François Miclo

Archimède n’est pas seulement le Grec ingénieux qui fut le premier à démontrer que, « lorsqu’on plonge un corps dans une baignoire, le téléphone sonne » (merci, Pierre Desproges). Il fut surtout le découvreur du point qui porte son nom. Pas le point G (suivez-un peu !), mais un autre point, bien plus décisif (enfin, ça dépend) : le point Archimédique. « Donnez-moi un point fixe et je peux soulever le monde. » La sentence, pont-aux-ânes de tout étudiant en épistémologie et en histoire des sciences, est reprise par Descartes en 1641 dans ses Méditations métaphysiques : « Archimède, pour tirer le globe terrestre de sa place et le transporter en un autre lieu, ne demandait rien qu’un point qui fût fixe et assuré. Ainsi j’aurai droit de concevoir de hautes espérances si je suis assez heureux pour trouver seulement une chose qui soit certaine et indubitable… »

Un point fixe pour tout mettre en mouvement

Pour Archimède, ce point fixe était un fondement purement physique et mécanique. Pour Descartes, un fondement métaphysique. Dans les deux cas, il s’agit de la même quête : un point stable à partir duquel tout pourrait s’organiser et se mettre en mouvement. Un repère à partir duquel on pourrait agir avec force et avec justesse. Comme il n’existe aucun départ au grand large sans port d’attache, il n’existe aucun levier sans point fixe et solidement ancré.

C’est cette idée qui fonde notre nom. Aux Idées Fixes, nous pensons qu’une communication efficace commence par un repère clair. Un axe éditorial. Un point de cohérence. Une intention structurée. Nous ne produisons pas du contenu : nous construisons des messages. Nous ne suivons pas les tendances : nous cherchons la justesse. Nous ne multiplions pas les effets : nous allons directement aux causes et nous anticipons les conséquences.

Ce que nous appelons une idée fixe n’est ni une obsession, ni un principe figé. C’est un appui conceptuel. Un levier stratégique. Une ligne de force autour de laquelle tout peut s’organiser. Notre travail consiste à formuler ce point fixe pour nos clients (entreprises, institutions, collectivités), afin de leur permettre de clarifier ce qui guide leur discours, structure leur récit, fonde leur prise de parole.

Avec un point fixe, disait donc notre génial Archimède de Syracuse, on peut faire bouger le monde. Avec le vôtre, nous pouvons soulever votre marque, votre projet, votre territoire.

Les Idées Fixes

L’agence Les Idées Fixes, c’est :

  • une agence éditoriale et stratégique ;
  • une culture du mot, de l’idée et du sens ;
  • un partenaire discret mais structurant ;
  • une méthode pour relier fond et forme ;
  • et une exigence : que tout message mérite sa structure, son levier, son axe.

Une bonne idée vaut mieux qu’un bon effet

Nous pensons qu’une bonne idée vaut mieux qu’un bon effet, qu’un bon message commence par un bon positionnement et qu’une bonne communication n’est pas une suite de contenus, mais une vision traduite avec précision, rigueur et efficacité.

Chez nous, chaque projet démarre par cette question : quel est votre point fixe ? Eh bien, quel est le vôtre ?

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François Miclo

François Miclo

Philosophe de formation, il a fait ses débuts dans le journalisme et l'édition, avant de passer vingt ans dans des cabinets politiques (ministères, collectivités locales). Il dirige aujourd'hui l'agence "Les idées fixes".